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Projet éditorial photographique dans le service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches.Baptiste LIGNEL
Juin 2010 / Juin 2011Installé à Garches, dans la banlieue parisienne, le service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond-Poincaré dispose de onze lits. On y soigne principalement des cancers des os – ostéosarcomes, sarcomes d’Ewing – mais aussi des cancers du système nerveux et de l’œil, ainsi que des tumeurs cérébrales.Le service se caractérise par une approche individualisée des traitements et un refus des essais thérapeutiques systématisés – une position défendue depuis trente ans par la chef de service Nicole Delépine, d’abord à l’hôpital Hérold, puis à l’hôpital Robert-Debré et enfin à l’hôpital Avicennes, avant l’installation du service à Raymond-Poincaré. Les traitements privilégient des chimiothérapies pré- et post-opératoires et une chirurgie conservatrice, visant à éviter les amputations.La petite taille du service contribue à créer une ambiance familiale. Parents et enfants se côtoient, on s’appelle par les prénoms, on se tutoie. Certains patients, déjà adultes, ont été suivis par le Dr Delépine depuis leur enfance. Médecins, infirmiers, aides-soignants, psychologue, assistant social, enseignants, animateurs et  bénévoles sont là non seulement pour soigner mais aussi pour accompagner, écouter, jouer, enseigner – pour que le séjour à l’hôpital reste aussi proche que possible d’un quotidien ordinaire. Pour que la maladie ne devienne jamais synonyme de mise à l’écart. Pour faire face à la vie, tout simplement.
Légendes : 01 – Marwan Shehata, 11 ans, dans le coma, et son peÌre Salah, lors d’une seìance de kineì.
02 – Franciane, Emilie, aides soignantes, et Carl Mombo, 14 ans, dans un couloir du service.
03 – Jonathan Maryniak, 23 ans, dans une chambre d’hôpital de jour, en attente de la visite de son meìdecin.
04 – Jonathan Maryniak, 23 ans, pendant une radio de sa jambe droite.
05 – Nicolas Delanoë, 4 ans, entre ses parents, joue avec une seringue remplie d’eau.
06 – Laura Swiderski, 18 ans, brancheìe aÌ la pompe qui dose et injecte le traitement de chimiotheìrapie, prenant un rayon de soleil dans la cours de l’hôpital.
07 – Ouarda Goumri, 28 ans, en train d’eìchanger et de rire avec trois soignantes dans le couloir devant le local des soins.
08 – Fatou Lacroix, 25 ans, se maquille dans son lit.
09 – Nicolas Delanoë, 4 ans, face aÌ l’infirmieÌre Valeìrie, qui tente de le rassurer avec le branchement de son traitement aÌ son « pac ».
10 – Nicolas Delanoë, 4 ans, joue avec sa voiture en leìgos, apreÌs la pose de sa chimiotheìrapie.
11 – L’infirmieÌre Anne-Sophie, en train de preìparer un traitement dans le local des soins.
12 – Nicolas Delanoë, 4 ans, et son peÌre arrivent au "Club Meìd" (espace de deìtente des patients).
13 – Nicolas Delanoë, 4 ans, sur le point de passer un scanner.
14 – Meìlanie Delmotte, 25 ans, lors d’un entretien avec son chirurgien, entoureìs de deux autres meìdecins du service. Discussion sur la possibiliteì d’une protheÌse pour palier aÌ l’eìchec de la greffe.
15 – Ouarda Goumri, 28 ans, et Mansour Ottman, 34 ans, rient en regardant la teìleì dans le « Club Meìd » (lieu de vie des patients), apreÌs le deìjeuner.
16 – Annie et David, parents de Nicolas Delanoë, 4 ans, discutent les dessins et collages de celui-ci. Tenue protectrice parce que Nicolas est en aplasie (niveau de globules blancs insuffisants pour assurer la deìfense immunitaire).
17 – Annie et David, parents de Nicolas Delanoë, 4 ans, cherchent des traitements compleìmentaires sur internet. Tenue protectrice parce que Nicolas est en aplasie (niveau de globules blancs insuffisants pour assurer la deìfense immunitaire).
18 – Anne-Sophie, infirmieÌre, preìpare et range les tubes correspondants aÌ diffeìrents types d’analyses faites sur les prises de sang.
19 – Pierrette, animatrice dans le cadre des « Blouses en roses », apporte une crêpe aÌ AgneÌs, maman de Leìo Pierlot, en aplasie (niveau de globules blancs insuffisants pour assurer la deìfense immunitaire).
20 – Matteo, 12 ans, utilise sa pompe aÌ chimiotheìrapie comme trottinette dans le couloir du service.