PHOTOCLIMAT

1ÈRE ÉDITION – BIENNALE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE


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UN FESTIVAL ARTISTIQUE, ÉCOLOGIQUE ET PÉDAGOGIQUE
Dérèglement climatique, pollution, sécheresse ou encore pénurie alimentaire, nombreuses sont les problématiques auxquelles nous sommes confrontés et qui tendent à s’amplifier dans les années à venir. L’origine anthropique de ces catastrophes écologiques n’est plus à démontrer. Depuis la révolution industrielle, nos sociétés et modes de consommation fragilisent l’équilibre de la planète et soumettent l’environnement aux caprices humains.
Comment agir pour affronter les défis que pose l’Anthropocène ? Comment valoriser le travail que mènent les associations et ONG environnementales ? Quelle est la place de l’art dans la lutte écologique ? Ces différents questionnements ont motivé l’artiste photographe Nicolas Henry et l’association Letourdunmonde à produire la Biennale sociale et environnementale Photoclimat qui aura lieu du 18 septembre au 17 octobre 2021.
Photoclimat propose un parcours à travers onze lieux en plein coeur de Paris et six institutions du Grand Paris. Y seront exposés une trentaine d’artistes engagés dont les oeuvres participent à mettre en lumière des enjeux environnementaux et sociaux. Les différentes expositions ont pour objectif de sensibiliser le public sur ces problématiques et de valoriser le travail mené par les ONG et associations. Photoclimat promeut également l’éco-conception dans la production artistique grâce à une scénographie qui intègre le principe de l’économie circulaire et du recyclage.

NOTE D’INTENTION
Dans le contexte de la crise sanitaire, le projet de parcours d’exposition en extérieur à Paris accompagnera les transformations de la ville et de ses mobilités. Les grandes fresques porteuses de sens, les propositions d’exposition dans des endroits inattendus et dans les axes de circulation majeurs de la capitale favoriseront l’émergence d’une culture s’adressant à tous et sensibilisant le public le plus large au travail des artistes et des associations.
La Biennale Photoclimat accompagnera la révolution verte en nous émouvant et en nous faisant rêver, elle nous proposera les outils d’un changement de vie tourné vers l’innovation et le vivre ensemble face à la crise climatique annoncée.

L’ASSOCIATION LETOURDUNMONDE
La Biennale Photoclimat est un projet porté par l’association Letourdunmonde.
Letourdunmonde est une association qui crée, produit et diffuse des projets artistiques engagés. Son objectif premier est de questionner les grands enjeux de la société à travers la création artistique mais aussi de bâtir des liens forts entre l’art, la sphère associative et les experts. Ses actions participent à sensibiliser le grand public aux problématiques environnementales et sociales mais également à promouvoir l’art engagé grâce à une valorisation de l’éco-conception dans la production artistique.
À travers son travail, Letourdunmonde cherche à démocratiser l’art, en le sortant des musées, en l’exposant dans les rues afin que chacun puisse en bénéficier gratuitement.
En 2019, Nicolas Henry présentait l’exposition Le Tour d’un Monde sur la Place du Palais Royal avec Emmaüs. C’est de ce projet qu’est née l’idée de la Biennale Photoclimat.

POUR UNE PRISE DE CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE
La crise sanitaire de la COVID-19 a considérablement modifié notre rapport au monde. L’isolement forcé des individus a engendré une prise de conscience qui nous pose la question du monde d’après. Quels changements appliquer pour recentrer les questions environnementales et sociales au coeur de nos préoccupations ? Face à cette problématique, l’heure est à l’effort collectif, y compris au sein du monde de la culture, dont l’empreinte écologique est non négligeable.
Parce qu’elles font appel à l’éphémère, les expositions engendrent une production de biens à usage unique et participent à accroître une logique de surconsommation. La Biennale Photoclimat veut rompre avec ce schéma et encourager une prise de conscience écologique dans la production artistique. S’inspirant du modèle circulaire de l’exposition Le Tour d’un Monde proposée en 2019 par Nicolas Henry et Emmaüs pour ses 70 ans, Photoclimat place le principe du recyclage au coeur de sa production. Ainsi, tous nos cadres sont fabriqués à partir de matériaux entièrement recyclés. Les supports d’expositions sont réfléchis et fabriqués localement réduisant notre impact carbone. Les emballages ont été drastiquement réduits grâce à nos cadres en bois qui font office de protection et limitent l’utilisation des films plastiques jetables.
La scénographie des expositions de la Biennale a été construite à partir des éléments recyclés des précédentes expositions et de bois local ou recyclé dès que possible. Enfin, les expositions de la Biennale Photoclimat sont construites de manière itinérante, favorisant leur réemploi dans d’autres événements culturels.
Nous nous sommes associés à M. & Mme Recyclage afin d’optimiser la production de cette Biennale pour qu’elle soit la plus écologique possible au regard des moyens et capacités techniques dont nous disposons. Nous essayons de faire beaucoup avec peu, mais surtout d’améliorer les choses. Si aucune solution parfaite n’existe déjà, faire de notre mieux pour limiter au maximum notre impact environnemental est essentiel. L’exemple commence par nous. Pour nous, c’est cela la responsabilité écologique.

 

UN PROJET CITOYEN, ÉDUCATIF ET POPULAIRE
À l’automne 2021, la Biennale Photoclimat sort l’art de ses institutions habituelles pour célébrer dans l’espace urbain ceux qui s’engagent pour l’environnement et pour notre société.
Créée par des personnalités issues de la société civile, la Biennale Photoclimat répond au besoin d’informer et de sensibiliser le grand public aux enjeux de la transition climatique, par la volonté de créer un événement populaire, accessible à tous, et en rendant hommage aux actions quotidiennes de chaque citoyen.
Selon l’enquête France Bénévolat parue en 2019, 1 Français sur 4 donne de son temps au sein d’une association. Promouvoir ces engagements et leurs récits, c’est proposer des clefs de changement au plus grand nombre et valoriser l’action et la responsabilité citoyenne.
En investissant les rues et places de Paris, nous souhaitons décloisonner la parole des artistes qui s’emparent des enjeux de nos sociétés depuis des générations, transformer l’espace public en un espace collectif de partage, et nous rapprocher de là où se font les luttes citoyennes pour le changement.
Les expositions de la Biennale seront accompagnées par des actions de médiation gratuites à destination de nos publics. Pour les plus jeunes âgés de 9 à 25 ans, nous proposerons plusieurs programmes pédagogiques à destination des scolaires et des familles, notamment grâce au parcours “Tomate Impact” place de la Bastille, en collaboration avec Action contre la Faim.

 

PLACE DE L’HÔTEL DE VILLE
SUREXPOSÉS, LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE VU PAR ACTION CONTRE LA FAIM – AGENCE VU’ X ACTION CONTRE LA FAIM

Le changement climatique participe à aggraver la faim dans le monde. La désertification ou encore l’inondation des récoltes obligent de nombreuses populations à prendre la route pour assurer leur survie. Afin de donner une visibilité percutante à la situation d’urgence que les dérèglements climatiques imposent à des populations déjà grandement fragilisées, Action contre la Faim France a fait appel à quatre photographes de l’Agence VU’. Chacun d’entre eux s’est rendu dans une région du monde pour retracer avec habileté les difficultés rencontrées sur le terrain (les intempéries, le peu d’accès à l’eau, la sécheresse et réduction des activités agraires, l’insécurité alimentaire…). Ils partent ainsi à la rencontre d’individus, de familles et de collectivités et rendent compte au-travers de cette exposition de la réalité de leur quotidien.

 

ANDREW QUILTY – AUSTRALIE (1981)
Andrew Quilty est diplômé du Sydney Institute of TAFE en photographie en 2004. En 2013, il découvre l’Afghanistan, un pays qui fait immédiatement écho à ses aspirations de photographe, et s’installe de façon permanente à Kaboul, d’où il couvre pour la presse internationale les événements de l’actualité locale et de la vie afghane. En plus de son travail photographique, il lance fin 2020 “Afghanistan after America”, une plateforme de podcasts proposant des témoignages, des conversations et des analyses sur les espoirs et les inquiétudes suscités par la signature de l’accord du 29 février 2020 entre les États-Unis et les Talibans – censée mettre fin à plus de vingt ans de guerre.

 

CYRIL ZANNETTACCI – FRANCE (1973)
Ses dix années d’expérience à l’international pour de prestigieux magazines ont permis à Cyril Zannettacci de développer sa propre écriture photographique. En 2017, il se rend en Cisjordanie dans le cadre de sa première collaboration avec Médecins du Monde pour documenter la souffrance psychologique du peuple palestinien en territoires occupés. En parallèle de ses travaux de commandes pour la presse, les ONG ou les institutions, Cyril Zannettacci développe des projets documentaires personnels, en interrogeant sous un nouvel angle les thèmes liés au monde contemporain et ses mutations, notamment les rapports de l’individu à la société et son environnement, tant dans ses actions que dans ses représentations.

 

FERHAT BOUDA – ALGÉRIE (1976) / Agence VU’ pour Action contre la Faim
Investi pour la reconnaissance de l’identité berbère, Ferhat Bouda est engagé dans un travail au long cours sur la culture berbère et les peuples nomades ; une enquête photographique qu’il développe aussi bien en France et en Allemagne (où il s’installe en 2005), qu’en Algérie, au Maroc, en Libye aux côtés des rebelles berbères, en Tunisie après la chute de Ben Ali, ou encore au Nord du Mali avec les Touaregs.
S’attachant aux regards, aux attitudes et aux gens, aussi bien dans leur quotidien que dans des situations conflictuelles, Ferhat Bouda s’inscrit dans une tradition de la photographie documentaire, et témoigne avec respect de situations complexes souvent difficiles à approcher ou, trop souvent, dissimulées sous des clichés et des stéréotypes.

 

CATALINA MARTIN-CHICO – FRANCE/ESPAGNE (1969)
Déjà très impliquée dans la documentation de sujets sociaux, notamment au Yémen, Catalina Martin-Chico décide de parfaire sa photographie en 2008 à l’International Center of Photography (ICP) de New-York. Depuis presque quinze ans, elle part à la découverte de communautés partout dans le monde (Colombie, Chine, États-Unis, Caraïbes…). Elle révèle des histoires inédites avec autant de justesse que d’attention.
Catalina Martin-Chico a gagné le Visa d’or humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) lors du festival Visa pour l’Image de Perpignan en 2011, le Prix Canon des Femmes Photojournalistes, et le 2e prix World Press de la catégorie « Contemporary Issues – Story » et une de ses photographies est sélectionnée parmi les cinq « Picture of the Year».

 

Cette exposition est présentée par : ACTION CONTRE LA FAIM
Action contre la Faim est une ONG qui lutte contre la faim dans le monde depuis plus de 40 ans. Elle mène une réponse coordonnée dans près de 50 pays. Sa priorité est d’agir concrètement sur le terrain et de témoigner du sort des populations en luttant contre les causes et les conséquences de la sous-nutrition en France et à l’international.
Parce que les causes de la faim sont multiples, elle agit de manière globale, durable et efficace en s’appuyant sur une forte expertise en nutrition et santé, sécurité alimentaire, eau et assainissement, et santé mentale.

 


 

photographs by Exposition collective et plurielle

From 18/09/2021 to 17/10/2021
PLACE DE L’HÔTEL DE VILLE

75004 Paris
France

Opening hours : Expositions en extérieur
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