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LA BIENNNALE PHOTOCLIMAT

PHOTOCLIMAT est la première Biennale environnementale et sociale gratuite et en plein air, qui se tient pendant un mois au cœur de Paris et de son agglomération. Elle est produite par l’association Letourdunmonde. Elle a pour but de donner de la visibilité à des ONG et Fondations à travers l’art photographique, afin de rendre compte de leurs actions au quotidien, de valoriser leur travail, mais aussi celui des personnes qui s’engagent auprès d’elles. En France, plus de 12 millions de personnes font partie d’une association.
À travers un parcours d’expositions artistiques, événements et rencontres, la biennale a pour objectif de sensibiliser tous les publics aux enjeux sociaux et environnementaux (jeune public, grand public, acteurs et leaders de l’écologie, entreprises, pouvoirs publics), de les réunir autour d’une manifestation artistique et culturelle, de nourrir les consciences, d’éveiller leur responsabilité sociétale et de les inciter à s’engager.
L’art et la culture sont utilisés comme médiateurs dans cette manifestation unique, réunissant artistes et ONG autour de l’engagement citoyen. Des parcours pédagogiques sont également mis en place pour toucher le jeune public, acteur du changement de demain. L’art est décentralisé et accessible à tous grâce à un format en extérieur, mixant œuvres contemporaines et photographies de reportage, dans d’immenses scénographies.

L’association Letourdunmonde a pour but d’élaborer, de produire et de présenter des projets artistiques engagés, dont la biennale PHOTOCLIMAT. Elle crée des liens entre l’art, la sphère associative et les experts en questionnant les grands enjeux sociétaux à travers la création. Elle mène des actions en direction du grand public en décentralisant l’art des espaces culturels traditionnels, le rendant ainsi accessible à tous.

PÔLE ENGAGEMENT ASSOCIATIF ET TRANSFORMATION DE VIE

Le pôle ENGAGEMENT ASSOCIATIF ET TRANSFORMATION DE VIE s’ouvre avec la série Act de Denis Darzacq, pavoisée sur les vitraux de l’Église Saint-Merry, qui met en scène des handicapés dépassant leur limite corporelle dans une danse poétique, magnifique et bouleversante. Ce parcours d’expositions se poursuit sur la façade de l’Académie du Climat à la découverte du collectif Ndaku, photographié par Stephan Gladieu, qui transforme les déchets des rues de Kinshasa en costumes de poubelles pour alerter sur la pollution et sensibiliser au recyclage. La cour intérieure de l’Académie du Climat et les rues François Miron et Pont Louis-Philippe s’ornent des fresques figuratives et organiques réalisées par Nicolas Henry dans le cadre du Tour de France des ONG. De la ferme en permaculture, à la protection des animaux sauvages et des forêts en passant par la lutte contre les pollutions chimiques, cette série présente les projets associatifs résilients, novateurs et engagés qui essaiment notre territoire. La

Friche, galerie Photoclimat de l’Académie, accueille, la sculpture P.O.E.M réalisée dans le cadre d’une résidence menée par Photoclimat pour cette seconde édition. Manon Lanjouère, artiste engagée contre les pollutions maritimes, à l’origine de cette pièce unique a créé un paysage sous-marin fantastique et effrayant composé des déchets plastiques que l’on trouve dans l’océan.
Photoclimat a mobilisé PANGEA de l’artiste Laëtitia Rouget et la directrice artistique Colombine Jubert pour la création de six drapeaux, reprenant six grands thèmes de le transition écologique dont les textes ont été rédigé avec l’ADEME.

DENIS DARZACQ
ACT

DENIS DARZACQ est un photographe français né en 1961. Il utilisait dans la série La chute – pour lequel il a reçu le Premier prix du World Press Photo 2007, catégorie : « Stories » Arts & Entertainment – des danseurs et des athlètes pour capturer des corps en suspension en milieu urbain.

ACT est le fruit d’un travail de longue haleine que l’artiste a mené avec des personnes en situation d’handicap. Si certains sont des acteurs, des sportifs ou des danseurs, tous ont trouvé dans l’action et dans l’appropriation personnelle de l’espace commun le moyen d’affirmer la complexité de leur individualité au-delà de leur statut assigné et réducteur d’handicapés. Denis Darzacq n’ignore pas la différence créée par le handicap. Mais elle cède la place à l’affirmation d’un univers mental particulièrement sensible dans les mises en scène où la direction d’acteur est appuyée par la spontanéité, voire l’excentricité, des modèles qui construisent avec leur environnement des situations fortement empreintes d’onirisme.

Chacun à partir du moment où il a décidé de jouer le jeu, a participé activement à l’image en choisissant des gestes, des attitudes, des vêtements, un lieu. – Denis Darzacq