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LA BIENNNALE PHOTOCLIMAT

PHOTOCLIMAT est la première Biennale environnementale et sociale gratuite et en plein air, qui se tient pendant un mois au cœur de Paris et de son agglomération. Elle est produite par l’association Letourdunmonde. Elle a pour but de donner de la visibilité à des ONG et Fondations à travers l’art photographique, afin de rendre compte de leurs actions au quotidien, de valoriser leur travail, mais aussi celui des personnes qui s’engagent auprès d’elles. En France, plus de 12 millions de personnes font partie d’une association.
À travers un parcours d’expositions artistiques, événements et rencontres, la biennale a pour objectif de sensibiliser tous les publics aux enjeux sociaux et environnementaux (jeune public, grand public, acteurs et leaders de l’écologie, entreprises, pouvoirs publics), de les réunir autour d’une manifestation artistique et culturelle, de nourrir les consciences, d’éveiller leur responsabilité sociétale et de les inciter à s’engager.
L’art et la culture sont utilisés comme médiateurs dans cette manifestation unique, réunissant artistes et ONG autour de l’engagement citoyen. Des parcours pédagogiques sont également mis en place pour toucher le jeune public, acteur du changement de demain. L’art est décentralisé et accessible à tous grâce à un format en extérieur, mixant œuvres contemporaines et photographies de reportage, dans d’immenses scénographies.

L’association Letourdunmonde a pour but d’élaborer, de produire et de présenter des projets artistiques engagés, dont la biennale PHOTOCLIMAT. Elle crée des liens entre l’art, la sphère associative et les experts en questionnant les grands enjeux sociétaux à travers la création. Elle mène des actions en direction du grand public en décentralisant l’art des espaces culturels traditionnels, le rendant ainsi accessible à tous.

PÔLE BIODIVERSITÉ

Le pôle BIODIVERSITÉ nous transporte entre humour, pédagogie et installations contemporaines. Il célèbre le lien entre les hommes et les animaux, tout en nous faisant prendre conscience de la fragilité de la nature.
Ce pôle a pour objectif de sensibiliser le spectateur de plusieurs manières :s’interroger sur les animaux que nous mettons dans nos assiettes, montrer l’absurde déconnexion de l’Homme quant à son habitat naturel, mais aussi penser la nature comme espace artistique, où l’œuvre d’art a sa propre vie.
Le déploiement d’un pôle Océan permet d’émerveiller le public face aux richesses sous-marines, tout en soulignant l’urgence de les protéger.

Nils Udo x FSC
Dahiden – Prix de la photographie environnementale
Yann Arthus-Bertrand x La Cense fonds de dotation
Jean-Baptiste Sénégas x Hervé Bourmaud x Sibylle
d’Orgeval
CESMED x Fonds HLD pour la Méditerranée
Nick Brandt
Brent Stirton x Jane Goodall Institute

PRÉSENTATIONS D’EXPOSITIONS ET PHOTOGRAPHES

QUAI DE SEINE

YANN ARTHUS-BERTRAND x LA CENSE FONDS DEDOTATION
L’ANIMAL ET NOUS

Né en 1946, YANN ARTHUS-BERTRAND a toujours été passionné par le monde animal et les espaces naturels. À l’âge de trente ans, il part avec sa femme au Kenya pour étudier le comportement des familles de lions pendant trois ans. Il utilise rapidement l’appareil photo afin de rendre compte de ses observations, et il découvre sa vocation : le témoignage par l’image.

La CENSE FONDS DE DOTATION a pour vocation de promouvoir la relation entre l’Être Humain et le Cheval, relation qui s’inscrit dans leur bien être commun et dans le respect de la nature. Elle peut s’étendre à d’autres animaux. Ces dernières années la question de la place des animaux dans nos sociétés urbaines a pris de plus en plus d’importance. La Cense fonds de dotation accompagne un changement sociétal pour faire évoluer les pratiques et les consciences sur la relation entre les Humains et les Chevaux.

Au sortir des années 80, années ponctuées par les compétitions sportives internationales et la vie hyperactive du photographe à cette époque, Yann Arthus-Bertrand éprouve le besoin de donner une autre direction à son travail. Il s’oriente vers des sujets plus proches de sa sensibilité, en particulier le lien entre l’homme et l’animal, approche qui le dirigera par la suite vers son environnement : la Terre.

Dés le début des années 90, Yann Arthus-Bertrand commence à rencontrer éleveurs et bestiaux au salon de l’agriculture à Paris, mais aussi autour du monde. Photoclimat expose une sélection des images réalisées par Yann Arthus-Bertrand sur les thématiques de bestiaux et de chevaux.

PLACE SAINT SULPLICE

BRENT STIRTON x JANE GOODALL INSTITUTE x LESMAISONS DU VOYAGE
SAUVER DE L’EXTINCTION

Depuis 2008, BRENT STIRTON documente les problématiques complexes de la conservation de l’environnement et des espèces menacées par la disparition des habitats naturels ou par le braconnage alimentant des réseaux criminels transfrontaliers. Les jaguars du Pantanal brésilien, les gorilles des montagnes de la République Démocratique du Congo, les éléphants du Sri Lanka, les faucons du Moyen-Orient : sur tous les continents, le photojournaliste raconte cet effritement permanent de la biodiversité – sans oublier de mettre en lumière ceux qui tentent d’apporter des
solutions. Comme un puissant Sheikh mettant sa fortune au service de la reproduction des faucons, un ancien braconnier collaborant avec les rangers luttant contre le trafic d’ivoire ou le gardien de l’unique orphelinat pour gorilles au monde.
Deux aspects caractérisent ces photos, prises pour le National Geographic ou Le Figaro Magazine : l’une concerne le fond, l’autre la forme. Le premier, c’est le temps passé à rechercher l’image qui va illustrer au mieux son propos. En
moyenne, trois semaines d’enquête sur le terrain sont nécessaires pour aboutir à 10 minutes de photographie. Le second, c’est cette utilisation caractéristique d’installation de la lumière pour faire ressortir son sujet. Elle lui sert à pouvoir toujours témoigner avec le plus de force possible même quand les conditions idéales ne sont pas réunies. «Cette lumière me permet de révéler mon sujet, explique Stirton. De faire briller une lumière sur ces gens extraordinaires qui travaillent toujours dans l’ombre pour protéger nos écosystèmes.»

Le JANE GOODALL INSTITUTE est une organisation mondiale de conservation fondée par le Dr. Jane Goodall en 1977. En protégeant les chimpanzés et en incitant à agir pour préserver le monde naturel, le Jane Goodall Institute a pour objectif d’améliorer la vie des personnes, des animaux et de l’environnement. Le Dr. Jane Goodall est mondialement reconnue comme éthologue pour son travail sur les chimpanzés, icône de la protection animale et comme activiste environnementale. Ses découvertes sur les chimpanzés dans les années 60 ont considérablement fait avancer la science. Constatant la dégradation de l’environnement et les risques pour les chimpanzés, Jane Goodall décide de consacrer sa vie à la protection des espèces animales et de l’environnement, tout en aidant les communautés locales.
Aujourd’hui, Jane Goodall est une figure internationale de la défense de l’environnement. Messagère de la Paix auprès de l’ONU, nominée pour le Prix Nobel de la Paix 2019, elle a obtenu des centaines de Prix pour son rôle de modèle pour les jeunes activistes et pour son inlassable travail de terrain.

Soucieux d’œuvrer pour un monde plus durable et de sensibiliser le public aux beautés de notre patrimoine naturel, Le Figaro Magazine et LES MAISONS DU VOYAGE ont souhaité s’associer pour présenter cette exposition, véritable cri d’alarme à préserver la faune animale. « N’oublions jamais que nous réalisons un hebdomadaire où l’image originale prime », affirmait Louis Pauwels, le fondateur du Figaro Magazine. En témoignent, chaque semaine, ses trois doubles pages de la rubrique «Arrêts sur images » qui ouvrent en majesté Le Figaro Magazine, mais aussi tous les reportages d’actualité, de tourisme et de culture produits avec les plus grands photojournalistes. S’associer à Photoclimat, c’est pour Le Figaro Magazine l’occasion de rendre hommage à tous ces artistes de talent qui témoignent du monde en marche.