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"J’y avais beaucoup d’amis, dans cette sorte de village j’étais un photographe inoffensif considéré comme un doux maniaque, aussi je ne peux rien comprendre aux conceptions des technocrates imbibés de géométrie. Les buts vers lesquels ils tendent s’appellent rentabilité, spéculation, division du travail, efficience. Tout ceci va diamétralement à l’inverse de ce que je venais chercher dans les rues de halles, j’y trouvais l’image même".
Derrière chaque image on peut sentir l’atmosphère des halles, la vie de ces cinq mille personnes qui y travaillaient dès que le soir tombait. Il connaissait leurs habitudes, les côtoyait aux zincs des nombreux bistrots.
Après le déménagement et la démolition, Doisneau n’a pas délaissé le quartier, avec le temps il y avait ses habitudes, il était un de ses itinéraires parisiens. Mais les "forts" des Halles ne sont plus là, l’ambiance du zinc n’est plus la même et cela se sent dans les photos, même à Rungis elles n’exsudent pas ce climat. La mécanique et le béton ont remplacé l’effort et les charpentes ouvragées; les touristes et les consommateurs ont investi des nouveaux espaces sans âme. Au comptoir le coca a détrôné le ballon de rouge, "la ville sue l’ennui".
Du 08/02/2012 au 28/04/2012
MAIRIE DE PARIS
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