A l'occasion de ses 50 ans, le Service Mobile d'Urgence et de Réanimation de France, présente: SAMU 15


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En 1955, ce sont les professeurs LARENG à Toulouse, CARA à Paris, SERRE à Montpellier qui allaient faire le constat de la surprenante disproportion entre d’une part, les moyens mis en œuvre lors de l’arrivée à l’hôpital d’un malade ou d’un blessé grave, et d’autre part, ceux toujours très sommaires ou archaïques utilisés avant la phase hospitalière dans les longues minutes qui suivent l’accident ou le malaise.
Ces médecins se lancent dans ce qu’il faut bien considérer comme une aventure. Ils trouvent des ambulances, les équipent à grande peine avec du matériel récupéré dans les unités hospitalières et se mettent à la disposition des services publics de secours, gendarmerie, police ou pompiers.
Dans leurs démarches, ils sont observés par une administration généralement sceptique et réservée.
Les médecins hospitaliers y compris les autres anesthésistes-réanimateurs ironisent ou les condamnent. L’urgence dérange, les habitudes sont menacées. Est-ce bien en effet le rôle des médecins que d’assurer directement les secours médicaux ? Cette question va rester posée pendant vingt ans durant les années 60-70.
Dans cette disposition d’esprit, en n’y regardant pas de trop près les victimes qui décèdent avant leur admission hospitalière, sont encore considérées comme victimes de la fatalité. C’est donc le Ministère des Transports qui dans sa recherche d’une meilleure sécurité routière, va aider au développement des premiers SAMU.
Un seul fonctionnaire au Ministère de la Santé, Monsieur COIRIER, va faire avec enthousiasme une politique résolument moderne et soutenir les SMUR, les SAMU et l’aide médicale d’urgence. Ce n’est que tardivement que la sécurité sociale accepte de prendre à charge cette nouvelle médecine pré-hospitalière. Malgré toutes ces entraves, tout au long des années 70, les SAMU se multiplient, les services mobiles d’urgence et de réanimation interviennent de manière de plus en plus massive dans chaque département français et en 1976, une loi définit pour la première fois l’existence des SAMU et crée un service hospitalier portant ce nom.
En 1986, la loi sur l’aide médicale d’urgence définit clairement les missions du SAMU et donne un numéro d’appel national à chaque SAMU, le numéro 15, numéro d’appel unique au niveau d’un département et crée ce que l’on va appeler par la suite, un centre 15, centre de réception et de régulation des appels médicaux. 50 años del Servicio Móvil de Urgencia y de Reanimación en Francia
En 1955 los profesores de medicina: LARENG en Tolosa, CARA en Paris y SERRE en Montpellier constatan la enorme desproporción entre los medios puestos al servicio de un enfermo o de un herido grave a su llegada al hospital y aquellos siempre someros, aleatorios o arcaicos utilizados justo después del accidente, la crisis o el ataque, hasta el momento de la hospitalización.
Los tres médicos se lanzan así en lo que se considera una verdadera aventura. Conseguir las ambulancias, equiparlas (con el material recuperado en las diferentes unidades hospitalarias) y ponerse entonces a la disposición de los servicios públicos de primeros auxilios, la policía y los bomberos.
Durante este periodo de trámites y de organización, la administración los observa con mucha incredulidad y escepticismo.
El cuerpo médico en su mayoría, inclusive los otros anestesistas-reanimadores, ironizan al respecto. Esta “urgencia” molesta, amenaza y desestabiliza:
¿Es realmente el rol de los médicos de asegurar directamente los primeros auxilios? Esta pregunta quedara pendiente durante más de veinte años (1960 – 1970)
En estas circunstancias y sin detenerse demasiado sobre los decesos antes de ser hospitalizados, como si éstos solo fuesen victimas de la fatalidad, el Ministerio de Transportes en su búsqueda de mejorar la seguridad en las rutas es el primero en pronunciarse por el desarrollo y la instalación de los primeros SAMU.
En el Ministerio de la Salud el señor COIRIER es el único funcionario que acepta de llevar a cabo una política moderna destinada a sostener los SMUR, los Samu y todas las otras ayudas medicales de urgencia. Es mucho mas tarde solamente que la Seguridad Social acepta de hacerse cargo de esta nueva medicina “pre-hospitalaria”.
Durante los años ’70 y a pesar de todas las adversidades, los SAMU se multiplican, los servicios móviles de urgencia y de reanimación intervienen cada vez más en todo el territorio francés y es en 1976 que una ley define por la primera vez la existencia de los SAMU y crea un servicio hospitalario con ese nombre.
En 1986 la ley sobre la ayuda medical de urgencia establece claramente las misiones y objetivos del SAMU y otorga un numero de llamado a cada SAMU, el numero 15, numero exclusivo a nivel provincial (departamental) y crea lo que se llamara posteriormente un centro 15. Centro de recepción y de regulación de los llamados médicos.
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From 17/04/2005 to 19/04/2005
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