This post is also available in: Anglais
Pour l’orchestre (multiethnique) de Stolac, Jouer l’Ode à la Joie est un message que ceux qui ont détruit Stolac et qui la maintiennent dans cet état de profonde désolation seraient incapables de comprendre : « Nous sommes là, ensemble, dans cette ville qui reste, contre vents et marées, magnifique… Et maintenant, laissez-nous vous montrer ce que l’on sait faire… ». Une exposition émouvante proposée par le plus célèbre des photographes bosniens en France, Milomir Kovacevic Strasni.La fanfare de Stolac fait de la musique pour une communauté qui n’existe pratiquement plus.La ville – une des plus anciennes de Bosnie-Herzégovine – détruite pendant la guerre, a été peu reconstruite depuis. Ses habitants d’avant-guerre ont disparu : expulsés ou tués. Mais le pouvoir municipal – partagé entre les nationalistes bosniaques et croates – s’efforcent de faire perdurer la crise, entravant les tentatives de renouveau économique. La fanfare de Stolac a, par miracle, réussi à renouer, dans cette ville ravagée et divisée, avec la tradition du "faire de la musique" pour la communauté. Ainsi est-elle constituée de survivants, membres de l’orchestre d’avant-guerre, et de très jeunes gens qui ne gardent probablement aucun souvenir des années de vie commune et de gloire de la fanfare d’antan.
NEWSLETTER
Pour recevoir nos informations, inscrivez votre adresse email.EN SAVOIR PLUS
Pour Que l’Esprit Vive,
Association loi 1901 reconnue d’utilité publique
Siège social
20 rue Lalande,
75014 Paris – France