This post is also available in: Anglais

Grandi près de Washington DC à la fin de la guerre froide, Michael Turek a toujours été attiré par la Russie comme un lieu tabou et interdit. Le projet a commencé en hiver 2016 lorsqu’il a rejoint Sophy Robert, écrivaine primée britannique, dans sa recherche de trois ans pour un piano historique en Sibérie. Ensuite, Michael Turek est revenu cinq fois dans la région, en explorant le vaste territoire à l’est de l’Oural jusqu’à l’océan Pacifique. Ses images ont captivé une tension constante – parfois bizarre, souvent troublante – entre les paysages profanés le long des étendues sauvages vierges ; entre la vie des peuples autochtones et des Russes modernes ; entre les infrastructures complètement usées et les villes abandonnées à côté des nouvelles villes lumières qui pompent du gaz et du pétrole. Le voyage l’emmène de plus en plus loin dans les petites villes et villages, dans les couloirs en vert amande des immeubles de l’époque Khrouchtchev. Dans ses photographies, il y a de la lenteur et de l’immobilité. Chacune est un fragment de conversation, un moment de véritable intimité entre le sujet et le photographe.